La musique déclenche des effets chimiques dans notre cerveau.

Aussi, lorsque nous écoutons un air ou une chanson, certains neuromédiateurs comme la dopamine, la sérotonine ou l’adrénaline sont activés et génèrent chez nous des émotions que nous ne pouvons pas contrôler.

Comment la musique agit-elle sur notre cerveau ?

Comment peut-elle provoquer des émotions ?

J'ai adoré les explications, trouvées sur internet, du Professeur Lemarquis qui est neurologue et bien-sur aussi musicophile. Quelques minutes pour mieux comprendre comment ça marche... cliquez ICI !

La musique est une drôle de coquine et, selon certains chercheurs américains et australiens, elle serait même une grande manipulatrice que les grands magasins n'hésitent pas à utiliser pour nous orienter dans nos achats ou notre manière de consommer.

Le tempo, la mélodie influenceraient ce que nous achetons dans une grande surface ou ce que nous mangeons lorsque nous sommes à la table d'un restaurant.

Vous avez un doute? Et bien, écoutez ça !

Et pour les très très curieux, il y a même un livre écrit pas ces chercheurs pour comprendre comment tout ça fonctionne. Je ne l'ai pas lu. Ça parait un peu complexe tout de même rien qu'en lisant le résumé. Mais bon, il existe, alors je vous en parle et attends les commentaires de celles et ceux qui ont osé aller plonger leur nez dedans.

La musique aurait un effet différent sur l’être humain selon son type et sa rythmique. Des chercheurs ont essayé d’analyser les effets de différents types de musique sur la biologie humaine et en ont établi la liste suivante.

• Le Rock : c’est une musique qui stimule les passions et qui permet de relâcher les tensions intérieures. Elle permet une sorte de défouloir intérieur.
• Le Heavy metal et le Punk : ces musiques sont en général écoutées très fort et affectent directement le système nerveux en sollicitant de manière excessive les tympans et les nerfs auditifs. Elles engendrent donc des réactions physiologiques immédiates telles que l’augmentation des battements cardiaques, de la respiration ou de la tension.
• Le Jazz et le Blues : les différentes formes du jazz peuvent générer toute une palette d’émotions mais elles ont toutes un impact plutôt tonifiant sur l’organisme du fait de leur rythmique entrainante.
• La Techno : cette musique est construite sur un rythme, une pulsation et une fréquence proches des battements cardiaques. L’organisme, lorsqu’il est plongé dans une ambiance Techno, s’adapte à ce rythme dont les fréquences modifient celles du cerveau. A la longue, cette musique provoque un état de transe qui peut perturber, d’après les spécialistes, très gravement notre état mental, en nous déconnectant de nous-mêmes.
• Le Baroque : les mouvements lents de la musique Baroque comme Bach ou Haendel donnent une sensation de stabilité, d’ordre et de sécurité. Ce type de musique génère un environnement stimulant pour les travaux intellectuels.
• Le Classique : la fluidité et la clarté de compositeurs classiques tels que Haydn ou Mozart améliorent la concentration, la mémoire et la perception spatiale.
• Le Romantique : c’est la musique la plus chargée émotionnellement car elle recouvre toute la gamme des sentiments, de la plus grande tristesse à l’exaltation mystique. Écouter du Chopin, du Liszt ou du Wagner peut nous faire exprimer toute une palette d’émotions des plus variées.
• La musique dite Sacrée : Toutes les musiques sacrées, qu’elles soient orientales, occidentales, traditionnelles ou modernes, ont la particularité de distendre le temps et l’espace et de faire passer le cerveau en « ondes alpha ». C’est pourquoi, les spécialistes affirment qu’elles sont propices non seulement à l’éveil spirituel mais aussi à la relaxation et à la réduction des douleurs chez de nombreux individus.
• Le Chant grégorien : basé sur les rythmes de la respiration, il donne une impression d’espace à celui qui l’écoute ou le pratique. Il est excellent pour travailler, se concentrer et méditer. Il atténue le stress chez de nombreux individus.

1.    Elle améliore la mémoire

Une étude a démontré que lorsque des sons synchronisés avec les ondes émises par le cerveau pendant le sommeil sont joués alors que nous sommes endormis, notre mémoire est améliorée. Les chercheurs ont en effet découvert qu'avec les sons en adéquation avec les oscillations neurales, les volontaires se rappelaient d'un plus grand nombre d'associations de mots entendues la veille au soir.

2.    Elle influence notre manière de manger

Des chercheurs se sont livrés à une expérience très simple. Ils ont créé deux groupes, d'environ trente individus chacun. Pour accueillir chacun des deux groupes, deux restaurants. D'un côté, un fast-food. De l'autre, un fast-food déguisé en restaurant tendance, lumière tamisée et ambiance musicale à l'appui. En moyenne, la trentaine d'individus qui se trouvaient dans le fast-food maquillé en restaurant ont mangé 175 calories de moins que les autres. Ils ont laissé 18% de nourriture en plus dans leurs assiettes.

Alors que la même nourriture a été servie dans les deux restaurants, les clients du second ont jugé leur repas meilleur que ceux du premier.

3.       Elle permet de combattre le mal par le mal

Selon Didier Laurru, auteur de Jim Morrison, l'état limite du héros (éd. Bayard), écouter de la musique triste permettrait de moins souffrir. « Écouter des airs mélancoliques dans ses moments de tristesse, c’est aiguiser, entretenir et scénariser sa propre douleur, avance-t-il. Avec une musique pour l’accompagner, la souffrance ne tourne plus en circuit fermé. Elle trouve un écho et, par cette communion, s’en trouve soulagée. »

  4.    Elle réduit la douleur physique

Selon une étude publiée dans le Journal of Advanced Nursing, écouter de la musique tous les jours peut réduire la douleur chronique jusqu'à 21%. Cette étude a également constaté que les gens se sentent plus en contrôle de leur douleur lorsqu’ils entendent la musique. Courir en musique permet d’aller plus loin, plus longtemps !

5.    Elle améliore le sommeil

Dans le cadre d'une étude effectuée par des chercheurs de l'université Tzu-Chi de Taïwan, deux groupes de 30 personnes ont été constitués : le premier a écouté de la musique douce chaque soir au moment du coucher pendant 45 minutes, l'autre non. En règle générale, 30 minutes sont nécessaires pour s'endormir, le but de l'opération étant que la personne s'en aille dans les bras de Morphée avant que l'enregistrement ne s'achève. Les sujets avaient le choix entre six mélodies, l'une étant de la musique folklorique chinoise et les cinq autres, des bandes de musique lente qui s'étaient montrées efficaces dans l'une des précédentes études de Marion Good.
Globalement, le sommeil du premier groupe s'est amélioré de 35% grâce à la musique.

Est-ce que la musique est une drogue ?

Des chercheurs ont découvert que notre cerveau réagit à la musique comme il réagit aux sources d'addictions comme les drogues. Un chercheur en psychologie musicale à Montréal a fait une expérience banale mais complètement révolutionnaire. Robert Zatorre a simplement demandé à des individus d'écouter l'une de leurs chansons préférées, au casque, plusieurs fois d'affilée, comme on peut le faire tous les jours dans le métro ou dans sa voiture. Pendant ce temps, avec son équipe, il a analysé les réactions de leur cerveau.

Zattore a alors démontré scientifiquement deux choses importantes :

1. notre cerveau produit de la dopamine lorsqu'on écoute une mélodie que l'on aime. Cette réaction biochimique provoque un plaisir similaire à celui d’un plaisir gastronomique ou sexuel, ou même à ce que peut éprouver un drogué. La dopamine est l'hormone de la satisfaction et dite du bonheur. Elle est secrétée naturellement par notre cerveau.

2. le cerveau anticipe le plaisir et prévoit l'arrivée du moment culminant d'une musique, le refrain par exemple... Les compositeurs le savent et jouent sur cette anticipation, sur la "montée" dans une chanson pour aboutir sur une note qui libère, qui dénoue toute la mélodie et provoque chez l'auditeur une sorte de soulagement physique quand elle retentit. On retrouve exactement ce type d'effet psycho-actif, de ritualisation du plaisir et de la béatitude programmée chez les toxicomanes, les alcooliques et les joueurs. Cela s'appelle un rush.

La musique aurait donc les mêmes effets que la drogue en moins dangereux pour la santé.